Depuis janvier 2022, les emprunteurs font face à une hausse importante des taux de crédit. De 0,55%, cette hausse atteint un pic de 2% pour les prêts d’une durée de 20 ans, auprès de certaines banques. Une situation qui met à mal les projets immobiliers les plus modestes qui voient leur rêve s’envoler en raison des taux d’usure trop bas et d’un taux d’endettement largement dépassé. Pour la plupart des établissement financiers, c’est le moment de relancer les prêts à taux variables, pourtant déjà abandonnés depuis la baisse des taux fixes.
Un prêt à taux variable (ou taux révisale) est un crédit où le taux d’intérêt peut varier en fonction des taux du marché. C’est-à-dire qu’il est susceptible de monter ou de baisser à tout moment, en fonction des variations de l’indice de retenu, notamment de l’indice Euribor.
Pour rappel, l’Euribor définit « le taux moyen pratiqué par les banques européennes pour prêter de l’argent ».
Dans la pratique, le taux d’un crédit à taux variable est révisé tous les ans, selon les taux pratiqués sur l’ensemble des marchés financiers. Ce qui rend ce type de prêt plus avantageux par rapport à un crédit à taux fixe.
Le prêt à taux variable présente deux principaux avantages :
Cependant, ces deux avantages sont essentiellement conditionnés par deux paramètres non négligeables.
Depuis le début du mois de juillet 2022, certaines banques proposent de nouveau les prêts à taux variables capés « 1 ». Un phénomène qui sera assurément suivi par la plupart des banques prochainement. Ce prêt à taux variable se démarque du prêt à taux variable classique par la possibilité de connaître à l’avance le taux maximum appliqué au crédit sur toute sa durée.
Dans la pratique, le prêt à taux variable capé « 1 » permet d’obtenir un crédit à un taux d’intérêt de 1,20% sur 20 ans, sans jamais dépasser 2,20% sur toute la durée du crédit. Face à un taux fixe actuellement très élevé (2%), cette solution permet de démarrer un projet d’investissement immobilier dans les meilleures conditions, malgré la crise.