Dans The Sandbox, il faut être assez riche et courageux pour s’offrir un bien immobilier situé dans le même quartier (virtuel) que Snoop Dog. Qui cela pourrait-il intéresser quand pour le même prix de 500 000 $ (450 000 €), on peut facilement acquérir un appartement luxueux T4 dans la banlieue parisienne ? Pourtant, les investisseurs semblent obnubiler par l’immobilier du métavers. Entreprises et riches particuliers continuent d’investir dans l’immobilier virtuel quand bien même le prix des parcelles ne cesse d’augmenter. Les ventes continuent de fluctuer et se chiffrent déjà à plusieurs millions d’euros. Faut-il suivre cette nouvelle tendance et pourquoi ?
Pour les grandes marques, acheter un bien immobilier dans le métavers permet de développer une stratégie marketing efficace. Il s’agit surtout d’être là où se trouvent également ses principaux concurrents. Comme Axa, Casino ou Carrefour, les entreprises s’intéressent davantage à la digitalisation de leurs offres. Car il faut admettre que la clientèle d’aujourd’hui est massivement connectée et adepte de la réalité virtuelle. Pouvoir visiter leur boutique préférée en 3D, participer à des jeux et remporter des lots, sont autant de concepts qui les motivent à acheter.
Les principales plateformes qui permettent d’acheter un bien immobilier dans le métavers sont Decentraland et The Sandbox. La première compte 90 000 parcelles (et bientôt 90 000 autres) et la deuxième 160 000. Le principe est le même que pour les biens immobiliers réels, la rareté est un critère essentiel à la valorisation de ces terrains. Les parcelles qui profitent d’un emplacement idyllique sont plus coûteuses. Cela concerne les biens situés à côtés de grandes marques, personnalités publiques et autres célébrités.
Pour devenir propriétaire d’un bien immobilier dans le métavers, plusieurs options sont envisageables :
Ce titre correspond à un NFT associé à une parcelle de cadastre avec un numéro. Il peut être acquis directement sur le marché primaire tel The Sandbox ou Decentraland. Pour en tirer une plus-value, il suffit ensuite de le revendre sur le même marché.
Ces biens peuvent être payés en Stablecoin dollar ou en monnaie propre (Sand pour Sandbox et Mana pour Decentraland).
Photographies, vidéos, chansons, mode ou construction de bâtiments 3D, les actifs numériques permettent aux entreprises spécialisées d’intégrer le métavers et de développer leur business.
La publicité et l’événementiel tiennent une place importante dans le développement du métavers. Les grandes marques investissent dans l’achat de bannières publicitaires pour booster leur notoriété dans le monde digital. La location de terrains a aussi la cote auprès des organisateurs d’événements virtuels, spécialement les agences de communication.
L’immobilier digital est une tendance qui peut révolutionner le marché immobilier, à condition d’en maintenir la qualité des expériences proposées aux investisseurs. De la même manière que pour les réseaux sociaux, il est primordial de développer des activités qui pourraient les impressionner davantage (jeux, événements, etc.). Dans un marché en perpétuelle évolution comme le métavers, la concurrence appelle aussi à l’innovation. La diversification de l’offre permet une plus grande accessibilité à l’immobilier digital. C’est le cas avec Nifty Island, une nouvelle plateforme d’investissement immobilier qui défie la rareté des biens proposés sur Decentraland et The Sanbox, par des biens plus accessibles au grand public. Ouvrir le marché de l’immobilier digital à une clientèle plus élargie, peut apporter une grande stabilité à l’économie numérique.