Au deuxième étage de la NFT Factory, un espace a été spécialement aménagé pour les membres. C’est-à-dire les 1 000 personnes qui possèdent déjà un NFT au nom de la Factory. Selon John Karp, le président de la structure, il s’agit d’un lieu de rencontre atypique qui va favoriser les échanges autour des grandes thématiques de la NFT : l’art, la technique, la réglementation, la crypto monnaie et l’entrepreneuriat. Bien évidemment, il s’agit avant tout de mettre en avant les œuvres numériques existants sur des écrans d’exposition. Toutefois, la NFT Factory s’intéresse aussi à toutes les formes d’arts basés sur les NFT : les coupons de fidélité, les cartes de collection, etc. Dans un avenir proche, la NFT Factory ambitionne aussi de devenir un véritable incubateur des start-up du Web3.
À noter que l’initiative de la NFT Factory est soutenue par le gouvernement français qui y voit « un atout mondial pour le marché des NFT ». Le web3 français compte déjà quelques géants non négligeables, qui, selon Jean-Michel Pailhon, confondateur et chief of staff de Ledger, s’ils perdurent dans le temps, vont permettre au pays de devenir un pionnier de la NFT.
« C’est un véritable enjeu industriel […] La France compte déjà des leaders, tels que Sandbox, Ledger et Sorare […] Si dans 10 ans, ces leaders sont toujours des leaders mondiaux d’une industrie devenue gigantesque, la donne changera. La France et l’Europe bénéficieront alors d’un avantage industriel, et ce parce que nous aurons su être pionniers. »
Jean-Michel Pailhon, cofondateur et chief of staff de Ledger
Pour l’État français, c’est un projet d’envergure qui mérite un accompagnement professionnel à tous les niveaux.
« La France a de nombreux atouts pour être un hub européen et sans doute mondial pour le marché des NFT […] Il nous reste, et c’est la responsabilité de la puissance publique, à accompagner ce mouvement. »
Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la transition numérique et des télécommunications