Plusieurs acheteurs mettent en suspens leur projet d’achat immobilier en raison des conditions de crédit de plus en plus restrictives appliquées par les banques. Outre la hausse permanente du taux de crédit, bon nombre d’emprunteurs craignent aussi le refus de leur dossier, à cause du taux d’usure. Or, il existe des alternatives envisageables pour contourner cet obstacle.
Le taux d’usure est un terme bancaire qui s’applique essentiellement à l’immobilier. Il désigne le taux d’intérêt maximum que les banques ne peuvent pas dépasser dans le cadre de l’octroi d’un crédit immobilier. Concrètement, le taux d’usure est le taux maximum légal qu’une banque peut accorder à un emprunteur sur une demande de prêt. Ce taux s’applique principalement à tous les prêts souscrits par les particuliers, les associations, ainsi que les collectivités locales. S’il est craint par la plupart des emprunteurs, le taux d’usure constitue toutefois une barrière de protection pour le consommateur. On parle notamment d’un taux d’intérêt annuel effectif global (TAEG) maximum qui comprend :
Dans la pratique, les banques ne sont pas autorisées à accorder un prêt qui dépasse ce taux d’usure.
Il existe plusieurs façons de contourner le taux d’usure et d’obtenir son prêt immobilier malgré les conditions restrictives de certaines banques.
Le taux d’usure est établi par la Banque de France tous les trois mois. Il est calculé sur la base des taux effectifs moyens pratiqués par les banques, augmentés de 1/3. Au 1er octobre 2022, le taux d’usure atteint 3.05 % pour les prêts immobiliers. On enregistre une hausse conséquente par rapport au dernier trimestre, où le taux a été évalué à 2,57 % au maximum (1er juillet 2022). Dans la pratique, le taux d’usure a pour objectif de limiter les risques de surendettement chez les emprunteurs. Il permet aussi de réduire la difficulté de remboursement chez les foyers fragiles.